Un départ très prometteur

Un excellent début pour le tout premier Sommet panafricain des jeunes pour la paix et la justice climatique

Fridays for Future, en collaboration avec une trentaine d’autres organisations africaines, a lancé son premier Sommet panafricain de la jeunesse pour la paix et la justice climatique.

L’événement, qui s’est tenu du 27 au 30 août 2025, a rassemblé chaque jour plus de quarante militants venus du Kenya et de Tanzanie, ainsi qu’une vingtaine de participants en ligne originaires de Tunisie, du Nigéria, de l’Ouganda, de la République du Congo et de l’Afrique du Sud. Voici quelques-uns des faits marquants. Parmi les succès les plus remarquables, citons la prise en charge des repas de midi pour tous les participants sur place, la diffusion en direct des activités, le nettoyage des déchets et la plantation d’arbres.

Les interventions ont été denses, riches en informations pertinentes, pratiques et utiles, comme le montrent les exemples ci-dessous, même si, dans certains cas, les enregistrements n’étaient pas parfaitement audibles. Nous avons lancé et commencé à diffuser une pétition en swahili en faveur de la paix et de la justice climatique. Nous avons formé plusieurs participants à l’utilisation de la plateforme Action Network. Nous avons mis en place une structure économique plus transparente et responsable, ce qui a permis de prévenir certains abus financiers liés à l’organisation du sommet. Nous avons inspiré un groupe en Inde à envisager la tenue d’un événement similaire, ainsi qu’à traduire et diffuser une pétition comparable. Des dons ont été recueillis pour couvrir les frais de participation de certains militants ; avec davantage de fonds, nous aurions pu accroître la participation. Beaucoup d’entre nous ont exprimé leur envie de poursuivre l’élan en organisant une édition 2026 du sommet. Nous avons tous pris conscience du lien profond entre paix et justice climatique. En repartant, chacun s’est senti renforcé et motivé à agir dans sa communauté locale.

Dans le cadre des préparatifs, les membres de l’équipe Paix et Justice Climatique (PJC) sont allés recueillir des signatures en faveur de la paix et de la justice climatique, comme le montre la photo ci-dessous à gauche. Kevin a été une véritable source d’inspiration.

Lors du deuxième jour du sommet de la jeunesse, un moment a été consacré au nettoyage des espaces extérieurs, comme le montrent les photos à droite, en haut et en bas.

Le groupe Amazon Theatrics a offert des moments conviviaux et joyeux. Beaucoup ont dansé pendant les pauses entre les conférences. Un déjeuner a également été organisé pour les participants du sommet, comme le montre la photo à gauche, en haut.

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Seth Omondi a parlé de son parcours et des difficultés auxquelles il a dû faire face :

« Être né dans le ghetto n’a pas été facile, surtout avec le désir de devenir artiste. Mon parcours jusqu’à aujourd’hui a été plein de luttes et de défis. D’abord, mes parents ne me soutenaient pas vraiment, et j’ai dû les convaincre que je pouvais gagner ma vie grâce à la musique.

Mais les difficultés venaient aussi de la consommation de drogues et de l’influence de mes amis et voisins. Dans le ghetto, à presque chaque coin de rue, on trouve un vendeur de drogue ou un bar — il est donc très difficile d’échapper à l’alcool et aux stupéfiants. Je me suis retrouvé à dealer et à fréquenter le mauvais groupe, et avant même de m’en rendre compte, j’ai fini en prison. J’ai déçu mes parents et moi-même.

Mais la musique m’a sauvé. Quand je suis sorti, j’ai décidé de m’y consacrer entièrement. C’est à ce moment-là que j’ai commencé à regagner la confiance de mes parents. Parce qu’à présent, j’étais soit en studio à enregistrer, soit à un événement, soit simplement chez moi à écouter ou à écrire de la musique. Je n’avais plus de temps pour traîner avec les mauvaises personnes, car j’étais occupé — je voulais devenir une star. Ce n’est pas facile de percer dans la musique au Kenya. »

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Wicklife Ochieng raconte :

« J’ai grandi profondément connectée à l’environnement qui m’entourait. Les champs, les arbres et l’air pur ne faisaient pas seulement partie de mon décor — ils faisaient partie de ma vie. Au fil des années, j’ai commencé à remarquer des changements : des pluies imprévisibles, des journées plus chaudes, des rivières polluées, et la disparition silencieuse des oiseaux et des insectes qui animaient autrefois mes matinées. Ces changements, petits mais douloureux, m’ont ouvert les yeux sur la réalité de la crise climatique et sur la manière dont elle affecte directement nos communautés.

Mon engagement pour la justice climatique est né d’une prise de conscience simple : le changement climatique n’est pas seulement un problème environnemental — c’est une question de justice. Il touche d’abord et plus durement les personnes les plus vulnérables, celles qui contribuent le moins au problème. Les familles de ma communauté confrontées aux inondations, les agriculteurs perdant leurs récoltes à cause de la sécheresse, et les enfants souffrant de la pollution de l’air sont devenus pour moi les visages de cette crise.

Au lieu de rester spectatrice, j’ai choisi d’agir. J’ai commencé par sensibiliser mes amis et mes voisins, en les encourageant à réduire leurs déchets, à planter des arbres et à utiliser des sources d’énergie plus propres lorsque c’était possible. Pour moi, la justice climatique, c’est protéger à la fois les personnes et la planète. »

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Le premier Sommet panafricain de la jeunesse pour la paix et la justice climatique a été un véritable succès : de nombreux militants engagés se sont rencontrés, des histoires ont été partagées, de nouveaux liens se sont tissés et de nouveaux plans d’action ont vu le jour.

Pour obtenir tous les détails sur le sommet, téléchargez le fichier PDF complet ici. (En anglais)